Cyprine, squirt, éjaculation féminine : ne les confondez plus - Gang du Clito

Cyprine, squirt, éjaculation féminine : ne les confondez plus

Les fluides corporelles féminins ont tendance à être confondus. Pourtant, tous n’ont pas la même utilité ni ne répondent aux mêmes mécanismes. On vous aide à y voir plus clair entre la cyprine, le squirt et l’éjaculation féminine.

La cyprine, lubrification naturelle du vagin

La cyprine est le nom donné à la lubrification vaginale. Translucide, parfois légèrement laiteuse, elle est sécrétée par les glandes de Bartholin, situées à l’entrée du vagin, ainsi que par les parois vaginales. Ce liquide apparaît notamment sous l’effet d’une stimulation sexuelle pour lubrifier le vagin en vue d’une pénétration.

La quantité produite varie selon les personnes, l’âge, la période du cycle menstruel, certains facteurs hormonaux… À la ménopause, le manque d’oestrogène peut influencer la production de cyprine et conduire à des douleurs lors des rapports. L’utilisation d’un lubrifiant permet de pallier cette sécheresse vaginale.

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Quand l’émission est dite “fontaine” : le squirt

Tantôt symbole de fantasme, tantôt objet de honte ou de dégoût, le squirting reste un phénomène naturel. Il désigne l’expulsion d’un liquide aqueux et incolore, dont la quantité peut parfois impressionner ! L’émission fontaine est parfois confondue avec de l’urine, mais les deux liquides ne sont pas tout à fait similaires. Ils proviennent tous les deux de la vessie, contiennent de l’urée, de la créatinine et de l’acide urique, et sortent par l’urètre. Le squirt est toutefois beaucoup plus dilué.


À noter que le phénomène du squirting n’est pas lié à l’orgasme : il peut apparaître avant, après, ou même sans orgasme du tout. Il peut aussi ne jamais se produire, quand bien même on prendrait du plaisir.

L’éjaculation féminine, encore sujette au débat

Lorsqu’on a compris qu’elle ne jouait pas de rôle dans la procréation, l’éjaculation féminine a été invisibilisée, au point que certains doutent encore de son existence aujourd’hui. Pourtant, elle serait bien réelle. Elle se manifeste par l’expulsion d’un liquide blanc et épais produit par les glandes de Skene, qui se rapproche du sperme masculin. Plus discret que le squirt, cet éjaculat est émis lors de l’orgasme.

Pour le Docteur Cabello Santamaria, spécialisé en psychologie et en sexologie, toutes les femmes éjaculent. Lorsque cela n’est pas visible, c’est que la quantité est trop faible pour être remarquée, ou bien que l’éjaculation est rétrograde, c’est-à-dire qu’elle se produit vers la vessie.

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Crédit photo : Deon Black sur Unsplash

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